Après presque 15 années d'existence, la crise du COVID de ce printemps et le confinement mondial ont malheureusement perturbé ce merveilleux moment annuel de réflexion automobile et d'échanges prospectifs qu'est le World Shopper Conference (WSC). Dédié à l'évolution, aux (r)évolutions devrais-je dire, du commerce automobile, il se tient chaque année en mai, à Lisbonne. J'ai eu le plaisir d'y participer de nombreuses fois, en particulier quand j'étais Chairman d'ICDP. Et j'ai même eu l'honneur d'y être déjà 2 fois conférencier intervenant.
Le COVID n'a donc pas eu que des effets négatifs ! En effet, mon vieux complice Ricardo Oliveira a été amené à totalement se réinventer . Avec toute son équipe, dans une fabuleuse et originale dynamique, il nous a organisé un "Congrès virtuel mondial", réparti sur 4 semaines ( avec 4 thèmes majeurs ) qui a regroupé près de 130 Speakers. Y ont participé près de 4.500 professionnels de l'automobile, des 5 continents. Du jamais vu, mieux que la NADA ! Et un énorme succès.
A la demande de Ricardo, je suis donc intervenu cette semaine sur les disruptions de l'automobile, en 360°, et surtout sur la capacité, ou pas, des managers de l'automobile à faire face, à vivre et à générer ces disruptions. Un thème passionant qui m'a enthousiasmé.
Ce 14 octobre, j'ai donc interpellé près de 1.500 patrons et managers de l'automobile sur leurs capacités disruptives et à être de véritables game-changers ... Let' go for it !
Je vous présente ci-dessous le corpus, en 5 points, de mon intervention.
Je dois reconnaitre que pas mal de participants ont été secoués par mes propos. Mon angle était résolument disruptif et prospectif, en particulier sur les impacts technologiques , économiques et géopolitiques des boulversements en cours sur les cadres de l'automobile, souvent trop "classiques" et peu ouverts au changement. Le fameux "NIH" (pour Not Invented Here, concept que je pourchasse depuis plus de 20 ans ...). Comme les grandes erreurs technologiques et politiques : le "tout électrique" de la Commission de Bruxelles, le concept de la voiture à 5 places qui reste 92% de son temps garée, les délocalisations en Chine, le partenariat OEM-OEE, la pollution et le recyclage, la voiture autonome, les SUV, ...
Voici donc l'un des slides conclusifs. Et bien, nous sommes en 2020. On en reparle dans 5 ans ?
Concerné par les disruptions de l'automobile ? On en parle ? Et mes prises de position vont se poursuivre : voir rubrique "Automobile" de ce blog.